NOUS NE SOMMES PAS LES SEULS

 

 


 

Il y a de plus en plus de villes où les projets de tram soulèvent de nombreuses critiques et de fortes opposition et particulièrement par rapport  à son coût.

Dans un  article récent du Monde il était dit : "Le tramway coûte cher. Très cher même : entre 25 et 30 millions du kilomètre" ; un reportage sur France 3  arrivait à la même conclusion.

 A Besançon on parle de "folie des grandeurs"........

 

 Voir les action de l'association qui s'oppose au tram à Besançon :


.....A Avignon on parle de "tramway nommé délire".

  Les opposants au tram mettent en lumières les mêmes travers du tram comme le montre cet article du Midi Libre.

À Avignon, un collectif s'oppose à "un tramway nommé délire" Qui va vraiment payer la facture ?

KATHY HANIN
04/12/2012, 06 h 00
Le projet initial prévoit deux lignes de tramway de 14, 5 kilomètres.
Le projet initial prévoit deux lignes de tramway de 14, 5 kilomètres. (© D.R)
Alors ce projet de tramway à Avignon, miracle ou mirage économique ? Pour les membres du Collectif anti-tram, l'affaire est tranchée depuis longtemps, "ce choix est une aberration, bouillonne Jean Trilles, président de l'Ucav et porte-parole de ce collectif qui rassemble autant de gens de droite que de gauche, alors qu'on ne nous taxe pas pas de politique politicienne."(1) Avec un point commun tout de même : leur hostilité à Marie-Josée Roig. Fort des résultats de son enquête - 1 000 questionnaires et 306 réponses à 92 % contre le tram -, le Collectif passe à la vitesse supérieure, car si le tram n'est pas encore sur les rails (fin 2016, logiquement), les études préalables, elles, avancent à grands pas. "Le tram était à la mode ces vingt dernières années, c'est vrai, analyse François Lecompte, chercheur et membre du Collectif, mais aujourd'hui, de plus en plus de villes optent pour les bus à haut niveau de service (BHNS)." "Avignon est une ville pauvre, Roig elle-même ne cesse de le répéter, pourquoi ne pas choisir le moyen de transport le moins coûteux ?", questionne le Collectif, qui plaide pour le BHNS et tire à vue sur le tram. Trop cher (lire encadrés), pas cohérent avec les autres modes de transports de l'Agglo, pas modulable comme un BHNS, une ligne 1 qui traverse des zones peu denses en population et services, des entreprises qui payent le VT mais n'auront pas le tram, des problèmes d'intégration avec le patrimoine... Quels sont les recours ? L'enquête publique lancée début 2013 ne devrait pas changer grand chose, fut-elle remplie de remarques négatives. "Le tram n'est pas une fatalité, martèle Jean-François Césarini, président de Terra Nova. Avignon qui n'a pas de Plan de déplacement urbain (PDU) est dans l'illégalité. Un tram peut-il être légal dans ces conditions ?" Le Collectif n'exclut pas le recours judiciaire, mais il y a urgence : fin 2013, les travaux débuteront au centre de maintenance du tram, à Réalpanier, et en 2014, les échéances municipales envenimeront un peu plus le dossier. (1) Le Collectif regroupe l'Union des commerçants et artisans de Vaucluse (Ucav), la Fédération des commerçants d'Avignon, Terra Nova, Atelier 2014, Non au tramway au Pontet, Altravi, des élus socialistes. TRAM OU BUS ? Grand écart Un tram coûte de 20 à 40 M€/km de ligne et une rame vaut près de 2 M€ alors que mettre en place un bus à haut niveau de service (850 000 € le bus) revient entre 2 et 15 M€/km. "Quand l'Agglo annonce un coût à 17 M€/km, c'est irréaliste." L'exploitation du réseau serait aussi deux fois moins cher avec un BHNS. Enfin, le Collectif met en doute le flux de 55 000 voyageurs/ jour annoncé, "improbable au regard des autres villes et quand bien même le BHNS serait encore plus rentable, un tram est vraiment intéressant au-delà de 3 000 personnes/heure." Aujourd'hui, avec 50 voyages par personne et par jour, Avignon est très en retard dans l'usage des transports en commun. "Le contribuable n'aura rien à payer", c'est le leitmotiv de Marie-Josée Roig, la présidente du Grand Avignon. Le tram sera financé par un emprunt de 130 M€, une subvention de l'État de 50 M€ et par le Versement transport (VT) des entreprises de plus de dix salariés. Un VT passé de 1,05 % à 1,8 % début 2011 pour provisionner les sommes nécessaires au projet. "Certaines entreprises sont déjà en difficulté avec cette taxe", assure Jean Trille, le président de l'Ucav. Pour Christine Lagrange, conseillère municipale PS, "ce VT représentait 14,9 M€ en 2009. On n'arrivera jamais à aux 70 M€ prévus, c'est-à-dire 45 % du budget du tram." Le collectif en est persuadé, "ce budget irréaliste va exploser... au détriment des contribuables."

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