tramway T1 à Noisy
dimanche 2 février 2014
mardi 17 décembre 2013
Le tram vu coté traminots
Nous avions bien notre petite idée. Cela nous a été clairement confirmé par une personne de la RATP. Malgré la fameuse prime, coté personnel le tram comme on dit ce n'est pas la joie !!
Vu de l' UNSA : cliquer
lundi 29 avril 2013
L'effet d'image : nous ne sommes pas les seuls
Ce blog (cliquer) démonte exactement ce qui se passe pour le t1. C'est exactement ce que nous dénonçons sous le titre "effet d'image".
dimanche 17 mars 2013
LE TRAMWAY OEUVRE D'ART !!!!!
A lire absolument pour se rendre compte du niveau atteint par l'effet d'image du tramway :
lundi 25 février 2013
QUAND ON VEUT FAIRE PASSER LE TRAM OU CE N'EST PAS POSSIBLE
Le tramway de Clermont-Ferrand, s’il est une aubaine pour beaucoup de gens, peut devenir un enfer pour d’autres.
Témoin cette famille vivant rue de la
Gantière. Ses membres ont vu, malgré les propos apaisants et les
promesses (non tenues) des responsables de la municipalité et de la
T2C :
. la ligne de tramway passer à cinq ou
six mètres de leur cuisine et ce, afin d’éviter de prendre quelques
places au parking d’un grand magasin proche (1)
. leur propriété coupée, l’entrée et la
sortie, menant à dix-neuf garages qu’ils louent, transformées en
dangereux parcours du combattant. Cette situation est abracadabrante à
un point qu’il s’avère impossible à un locataire de faire venir un
camion pour déménager ce qu’il a entreposé dans son garage.
Si cette famille veut faire crépir le mur des garages, côté tramway, il n’y a plus de place pour dresser un échafaudage.
Dans la maison, ces Clermontois doivent
subir, de cinq heures du matin à minuit, voire une heure du matin, le
bruit des rames lancées à 60 kilomètres à l’heure, plus les coups de
klaxon du conducteur, avant une intersection proche, à cause d’un angle
mort.
La nuit, la balayeuse ou de la voiture
de surveillance du tram passent. Quand ce n’est pas le bruit de la
première qui les réveille, c’est le gyrophare de la seconde qui s’en
charge.
Dans la rue, devant leur maison, des
feux ont été installés aux intersections avec la ligne du tramway.
S’ajoutent donc aux bruits précédemment cités, ceux des voitures qui
freinent, redémarrent et traversent les rails.
Est-ce tout ? Que nenni ! La voie du
tram, la nuit, devient une rue sur laquelle roulent cyclistes et motos.
Et le week-end, quelques braillards éméchés, revenant tardivement d’un
bar voisin, apportent l’ultime nuisance.
Ainsi non seulement cette famille vit,
journellement, un véritable calvaire, mais elle connaît un manque à
gagner certain, car leurs garages ne se louent plus guère ou à bas prix,
quant à la valeur de leur maison …
Tout cela s’est fait dans le plus
parfait mépris de la part de nos élus. Le maire sortant de
Clermont-Ferrand, celui qui parle beaucoup de solidarité, sollicité
plusieurs fois par le chef de famille, interpellé par les conseillers
municipaux d’opposition Nicole Barbin et Jean-Pierre Brenas, n’a jamais
daigné venir sur place rencontrer ces gens qui souffrent. Histoire
douloureuse, certes, mais significative de l’état d’esprit de la
majorité sortante !
Les membres de la liste « L’Avenir à Grande Vitesse »
(1) on peut se demander si, la distance
entre les voies du tramway et la chaussée côté maison est conforme aux
règles de sécurité pour les voyageurs.
lundi 18 février 2013
Cet article de Médiapart de 2010 est à relire avec attention dans le contexte de la relance du projet de prolongement du tram et les velléités de passage en force de Pierre Serne Vice Président du Conseil régionale IDF en charge des transports et ancien chef de cabinet de D Voynet.
Les préoccupations légitimes des Noiséens et l'efficacité des transport en commun sont bien loin !!!!
08 mai 2010
Par François Mailloux
Depuis quelques semaines, la municipalité
fait la publicité de son projet d’éco-quartier, censé remodeler 200
hectares dans les hauts de Montreuil (près d’un quart de la Ville). Ces
quartiers connaissent de réels problèmes d’insalubrité, de manque
d’accessibilité aux transports en commun et aux services publics. Mais
le projet mégalomaniaque porté par Dominique Voynet, dans l’esprit du
projet « cœur de ville » de l’ancienne municipalité de J.-P. Brard
(apparenté PCF), a été concocté dans un petit cercle fermé.
Une plaquette publicitaire tirée à 40000 exemplaire et distribuée dans tous les foyers montreuillois vante "les hauts de Montreuil", un éco-quartier censé "résorber la fracture et les inégalités". Des chiffres clés sont donnés : 200 hectares (1/5ème de Montreuil ; 5 stations de Tramway (T1), 2 stations de métro (L11) ; 3000 logements à l'horizon 2020 ; 250000 m 2 / 6000 emplois ; 75000 m2 d'équipements ; 21 hectares d'anciennes terres agricoles protégées pour le projet agriculturel des murs à pêches ; 2 km h'autoroute démolie, remplacée par une avenue acceuillant le tramway. Des projets sont annoncés : 3 groupes scolaires et 3 crèches, un éco-pôle déchets et un parc aquatique.
Ce que ne fait pas Voynet, c'est de restituer les projets à ceux qui les ont portés et qui vont les mettre en oeuvre. Ainsi le passage du Tramway n'est pas du ressort de la commune et la démolition de la voie d'autoroute pour le permettre était déjà prévue à l'origine. Le projet des murs à pêche est porté par les associations montreuilloises comme "Montreuil environnement", "l'association des murs à pêche", "le sens de l'humus" et d'autres encore. Une partie de ce site est classé en tant que patrimoine. C'est une zone où des murs ont en plâtre ont été construit avec le gypse des carrières de Montreuil, permettant d'accumuler la chaleur et favorisant la culture des pêches et du maraîchage. Ces pêches étaient réputées et on dit qu'elles étaient présentes sur la table de Louis XIV. L'association des murs à pêche annonce que l'emprise actuelle de ce site est de 35 hectares, même si les zones sont plus ou moins bien conservées, plus ou moins polluées. 8.5 hectares ont été classés au titre de « site et patrimoine ». Alors, l'annonce par Dominique Voynet d'un espace de 21 hectares est en négatif celle de l’utilisation de 14 hectares de ce site pour les « hauts de Montreuil ». Comment qualifier alors d’éco-quartier, quand il s’agit de détruire un éco-système unique ? Comment circonscrire le projet agriculturel à un espace de 21 hectares avant même d’avoir défini un contenu et un projet ? Cette annonce sonne le glas des espoirs de ces associations et des militants qui avaient cru dans le changement de municipalité. A ce propos, vous pouvez lire l’article très intéressant de Fabrice Nicolino sur son blog « Madame Voynet et la nouvelle Bibliothèque François Mitterrand ».
Dans cette même plaquette, Dominique Voynet annonce le lancement de la consultation, mais elle oublie de présenter les choix déjà effectués : augmentation de la population, densification, création de ZAC (zone d’aménagement concerté) et la mise en place de partenariats public-privé pour porter le projet. On parle ainsi de la mise en place d’un aspirateur à ordure, technique maîtrisée par une seule multinationale qui en aurait la gestion pour une très longue période. Ce n’est pas sans rappeler le gestion par le privé de l’eau : une entreprise (Véolia) gère l’eau avec une délégation de service public. Le prix de l’eau est plus élevé, ce qui permet aux collectivités territoriales donneuses d’ordre (les municipalités adhérentes au Syndicat des Eaux d’Ile de France, SEDIF) de récupérer une partie des sommes soit sous forme de reversement, soit sous forme d’équipements collectifs. Une façon de financer des projets sans augmenter les impôts, mais en faisant supporter le coût sur la population d’une façon indirecte.
Ainsi la majorité municipale (réduite aux seuls soutiens de Dominique Voynet depuis le divorce avec les socialiste dissidents) livre à quelques multinationales un cinquième du territoire montreuillois. Elle met la population devant le fait accompli en lançant, avant toute concertation, les consultations auprès des entreprises. Empiétant allègrement sur les murs à pêches, la dimension écologique du projet est d’ailleurs tout à fait discutable.
Ce nouveau projet, laissant libre cours aux appétits privés, provoquera immanquablement une spéculation, une hausse des loyers et accélérera la relégation des populations les plus défavorisées vers les banlieues éloignées.
Une plaquette publicitaire tirée à 40000 exemplaire et distribuée dans tous les foyers montreuillois vante "les hauts de Montreuil", un éco-quartier censé "résorber la fracture et les inégalités". Des chiffres clés sont donnés : 200 hectares (1/5ème de Montreuil ; 5 stations de Tramway (T1), 2 stations de métro (L11) ; 3000 logements à l'horizon 2020 ; 250000 m 2 / 6000 emplois ; 75000 m2 d'équipements ; 21 hectares d'anciennes terres agricoles protégées pour le projet agriculturel des murs à pêches ; 2 km h'autoroute démolie, remplacée par une avenue acceuillant le tramway. Des projets sont annoncés : 3 groupes scolaires et 3 crèches, un éco-pôle déchets et un parc aquatique.
Ce que ne fait pas Voynet, c'est de restituer les projets à ceux qui les ont portés et qui vont les mettre en oeuvre. Ainsi le passage du Tramway n'est pas du ressort de la commune et la démolition de la voie d'autoroute pour le permettre était déjà prévue à l'origine. Le projet des murs à pêche est porté par les associations montreuilloises comme "Montreuil environnement", "l'association des murs à pêche", "le sens de l'humus" et d'autres encore. Une partie de ce site est classé en tant que patrimoine. C'est une zone où des murs ont en plâtre ont été construit avec le gypse des carrières de Montreuil, permettant d'accumuler la chaleur et favorisant la culture des pêches et du maraîchage. Ces pêches étaient réputées et on dit qu'elles étaient présentes sur la table de Louis XIV. L'association des murs à pêche annonce que l'emprise actuelle de ce site est de 35 hectares, même si les zones sont plus ou moins bien conservées, plus ou moins polluées. 8.5 hectares ont été classés au titre de « site et patrimoine ». Alors, l'annonce par Dominique Voynet d'un espace de 21 hectares est en négatif celle de l’utilisation de 14 hectares de ce site pour les « hauts de Montreuil ». Comment qualifier alors d’éco-quartier, quand il s’agit de détruire un éco-système unique ? Comment circonscrire le projet agriculturel à un espace de 21 hectares avant même d’avoir défini un contenu et un projet ? Cette annonce sonne le glas des espoirs de ces associations et des militants qui avaient cru dans le changement de municipalité. A ce propos, vous pouvez lire l’article très intéressant de Fabrice Nicolino sur son blog « Madame Voynet et la nouvelle Bibliothèque François Mitterrand ».
Dans cette même plaquette, Dominique Voynet annonce le lancement de la consultation, mais elle oublie de présenter les choix déjà effectués : augmentation de la population, densification, création de ZAC (zone d’aménagement concerté) et la mise en place de partenariats public-privé pour porter le projet. On parle ainsi de la mise en place d’un aspirateur à ordure, technique maîtrisée par une seule multinationale qui en aurait la gestion pour une très longue période. Ce n’est pas sans rappeler le gestion par le privé de l’eau : une entreprise (Véolia) gère l’eau avec une délégation de service public. Le prix de l’eau est plus élevé, ce qui permet aux collectivités territoriales donneuses d’ordre (les municipalités adhérentes au Syndicat des Eaux d’Ile de France, SEDIF) de récupérer une partie des sommes soit sous forme de reversement, soit sous forme d’équipements collectifs. Une façon de financer des projets sans augmenter les impôts, mais en faisant supporter le coût sur la population d’une façon indirecte.
Ainsi la majorité municipale (réduite aux seuls soutiens de Dominique Voynet depuis le divorce avec les socialiste dissidents) livre à quelques multinationales un cinquième du territoire montreuillois. Elle met la population devant le fait accompli en lançant, avant toute concertation, les consultations auprès des entreprises. Empiétant allègrement sur les murs à pêches, la dimension écologique du projet est d’ailleurs tout à fait discutable.
Ce nouveau projet, laissant libre cours aux appétits privés, provoquera immanquablement une spéculation, une hausse des loyers et accélérera la relégation des populations les plus défavorisées vers les banlieues éloignées.
dimanche 3 février 2013
LE MAIRE DE NOISY S'EXPRIME SANS EQUIVOQUE SUR LE TRAMWAY T1
Lors des cérémonies de vœux Laurent Rivoire a exprimé clairement son opposition au passage du tramway T1 rue Jean Jaurès. Voir la vidéo diffusé sur le site de la ville :
Il s'était déjà exprimé dans ce sens lors du Conseil Municipal du 13 décembre 2012 suite à une question orale de l'un des groupes d'opposition : voir l'extrait du CR ci-dessous concernant la question et la réponse du Maire.
http://www.dailymotion.com/video/xx5wuq_noisy-le-sec-jt-du-30-janvier-2013_news
Cela contredit encore une fois les propos de Dominique Voynet, Maire de Montreuil qui évoque un accord sur la base du projet du STIF.
Il s'était déjà exprimé dans ce sens lors du Conseil Municipal du 13 décembre 2012 suite à une question orale de l'un des groupes d'opposition : voir l'extrait du CR ci-dessous concernant la question et la réponse du Maire.
QUESTION
DU GROUPE « ROUGE ET VERTE, LA GAUCHE ENSEMBLE » PORTANT SUR LE
TRAMWAY
T1
Monsieur
le Maire,
En
2008, nous avons pu constater dans quel état catastrophique vous
nous aviez laissé les finances
municipales.
Nous nous sommes souvent demandé comment vous auriez assuré
l’équilibre budgétaire si
votre
mère avait gagné les élections. Vous n’auriez sûrement pas
participé à la construction de la
Communauté
d’Agglomération Est Ensemble, pourtant aujourd’hui la ville
porte ces principaux projets
grâce
aux financements de la CAEE, du Conseil Général, de la Région et
de l’Etat.
Même
si l’image peut sembler sympathique, Noisy-le-Sec n’est pas le
petit village gaulois qui se bat seul
contre
tous.
Vous
avez choisi le jour de l’inauguration du prolongement du tramway T1
à l’ouest pour répéter et
affirmer
votre opposition « ferme et définitive » au projet de prolongement
de la ligne à l’est.
Comme
l’avait fait, en son temps, votre mère, vous vous complaisez dans
une situation de blocage
contraire
à l’intérêt général, au lieu d’accompagner ce projet
particulièrement structurant pour notre ville.
Vous
vous arcboutez sur cet aménagement qui aurait pu apporter de
nombreuses contreparties aux
Noiséennes
et Noiséens ; au lieu d’affabuler et de diaboliser ce projet, il
serait préférable d’obtenir les
meilleures
garanties pour les riverains et les aménagements qui doivent
accompagner ce projet
largement
engagé : une nouvelle gare avec des abords sécurisés, la mise en
double sens d’un boulevard
Michelet
arboré, la réhabilitation du tronçon Gallieni, la création
d’aménagements cyclables et de
nouveaux
parkings qui pourraient réduire le coût de réalisation du futur
conservatoire, …
Rarement
un tel projet aura suscité autant d’études. La concertation menée
par la Commission nationale
du
débat public (CNDP) en 2008 a été qualifiée d’exemplaire.
Pensez,
Monsieur le Maire, à cette majorité de citoyens, usagers des
transports en commun, personnes
à
mobilité réduite, qui attendent la possibilité de se rendre plus
aisément, au marché, en mairie, au
Trianon,….
Pour
illustrer nos propos, nous ne citerons qu’un court passage de la
lettre que vous a adressé, le 16
novembre,
Pierre Serne, vice-président chargé des transports et des mobilités
à la Région.
«…
Je trouve regrettable que vous ayez pu me prêter de tels propos, et
surtout, que vous écriviez des
choses
que je n’ai jamais dites. J’espère sincèrement qu’il s’agit
d’un malentendu et non de
malhonnêteté,
et souhaite que vous corrigiez au plus vite les choses… »
En
affirmant votre rupture avec les principales collectivités
partenaires, vous pénalisez l’ensemble des
Noiséennes
et Noiséens qui attendent une attitude responsable de leur Maire et
une action guidée par
l’intérêt
général.
Monsieur
le Maire, nous sommes inquiets de votre positionnement et de votre
absence de coopération
avec
nos partenaires. Comptez-vous redresser cette situation ? Comment
comptez-vous rétablir le climat
de
confiance nécessaire à un développement soutenable de Noisy-le-Sec
?
Anne
Déo, Pascale Labbé, Gilles Garnier, Mohamed Mechmache, Jean-Paul
Burot et Patrick Lascoux
REPONSE
DE MONSIEUR LE MAIRE A LA QUESTION ORALE PORTANT SUR LE TRAMWAY T1
Permettez
moi de vous dire que votre question est bien hors de propos, car tout
simplement vous avez
oublié
l’élément le plus IMPORTANT de tout ce dossier, et qui fait que
votre démonstration est
particulièrement
ratée.
Je
vais donc y venir tout en vous précisant que votre commentaire sur
les finances de la Ville est tout
aussi
à côté de la plaque. Je me félicite que dans notre Budget 2013
évoqué tout à l’heure, nous venions
vous
prouver que notre équipe municipale, qui est dans la lignée de
l’équipe de 2003 à 2008, sait faire
les
choix de gestion dont notre ville à besoin : des dépenses de
fonctionnement maîtrisé, des marges de
manoeuvres
financières retrouvées, des investissements lancés et réalisés,
tout en maîtrisant également
la
dette de la Ville.
Tout
ce que vos amis au pouvoir n’ont JAMAIS fait, ni avant 2003, ni
entre 2008 et 2010.
Vous
êtes aussi à côté de la plaque lorsque vous évoquez Est
Ensemble, en faisant croire que nous
serions
un village gaulois assiégé. Je ne sais pas qui vous raconte tout
cela mais votre contact doit se
tromper
de Communauté d’Agglomération. Nous avons fait plus que trouver
notre place au sein d’Est
Ensemble,
nous en sommes des acteurs comme les autres, et qui souvent ont bien
plus le sens de la
Communauté
que d’autres villes. Mais si votre propos était de souligner que
nous sommes assez unique
dans
le sens du Bien Commun, de l’esprit communautaire, tout en ayant le
souci de notre ville, alors ce
n’est
pas une critique que vous auriez du faire, mais bien un hommage à
nous rendre. Je vous avoue en
fait
très sincèrement que je ne comprends pas du tout votre intervention
là-dessus.
Enfin,
et j’y viens, il y a bien votre HORS de PROPOS sur le Tramway T1 !
Vous
avez oublié la phrase la plus importante de la Lettre à laquelle
vous faites allusion et que j’ai
adressée
au Président du STIF :
«
Un futur passage du T1 par l’ouest noiséen permettrait sans
préjudice au reste du projet de conforter
et
d’impulser le projet urbain de la Ville sur ce nouveau secteur en
devenir. »
C’est
ça le plus important, chers collègues, que vous n’avez pas
compris ou pas lu. Je suis pour le
Tramway
et son prolongement par Noisy, mais dans le secteur de la Ville en
devenir. Je ne le veux pas là
où
il va entraîner une catastrophe commerciale, économique, en termes
de stationnement et de
circulation
: c'est-à-dire rue Jean Jaurès.
Quant
à l’intérêt général que vous évoquez, c’est bien l’intérêt
général que je défends :
Celui
des commerçants et des riverains de Jean Jaurès
Celui
de tous les Noiséens, en voulant un passage Plaine Ouest.
Ecoutez
bien
Le
passage du Tramway rue Jean Jaurès aura les conséquences suivantes
en termes d’activité et de
dynamique
commerciale :
-
le passage du tramway entrainera la suppression des étals et
des terrasses des commerces (30
commerces
seront impactés et le coût du dédommagement n’a jamais été
évoqué)
-
la municipalité s’est engagée à maintenir un
stationnement de qualité (c’était un postulat de base).
Ainsi
la suppression de 37 places de stationnement rue Anatole France,
ainsi que 17 places sur
l’Avenue
Gallieni ne permettrait pas de tenir cet engagement.
-
Aucune étude d’impact n’a été faite sur le déballage
et remballage pour le marché (2 fois dans la
journée
et cela 3 fois par semaine).
En
matière d’accessibilité et d’aménagement des rues, le projet
actuel amène à souligner plusieurs
différends
:
-
Rue Jean Jaurès, la plate forme en site banalisée, mais avec
séparateur entre les 2 voies de
tramway,
sans interruption au niveau des carrefours, entrainerait des reports
de circulation
importants
sur les rues de Brément, Michelet, ou même Jaurès puisque les
voitures ne pourront
plus
traverser
-
Il y aura suppression des contre-allées devant le bâtiment K
(société général), et Carrefour market
-
Le changement du sens de circulation proposé dans le
boulevard Gambetta et dans la rue Carnot
nous
amène à nous interroger sur les impacts pour les riverains,
-
Le projet de mise en impasse de la rue Emile Zola n’a pas
fait l’objet de réunion de concertation
entre
les élus, les riverains et les équipes techniques du STIF. La rue
Emile Zola se retrouvera en
cul
de sac au sud (côté Romainville) en raison du mur de soutènement
de 5 m. de haut proposé, et
donc
accessible uniquement par la rue du Plateau, dont la pente est
largement au-dessus des
normes
handicapées.
-
Aucune étude d’impact n’a été réalisée sur la
nouvelle circulation globale au sein de Noisy-le-Sec.
-
L’élargissement de l’avenue Gallieni remet en cause le
maintien des trottoirs et l’accessibilité aux
personnes
handicapées.
-
Un véhicule empruntant la rue Henri Barbusse depuis la rue
Saint-Denis ne pourra pas traverser la
rue
Jean Jaurès.
En
matière de transport en commun, le tracé actuel n’opère pas de
réflexion sur la circulation :
-
l’arrêt des pistes cyclables au niveau des stations du
Tramway (avenue Gallieni) nous amène à
nous
interroger sur la sécurisation des cyclistes,
-
le muret initialement prévu au milieu de la chaussée ne
permettra pas la traversée des véhicules,
-
le nombre de stations de tramway sera nettement inférieur au
nombre d’arrêts de bus actuellement
présents.
Les personnes à mobilité réduite seront les premières victimes de
la suppression de
certains
arrêts.
-
Enfin, l’absence d’étude sur les expropriations prévues
ne tend pas à rassurer les citoyens sur la
méthode,
le calendrier et le mode opératoire utilisé. Le montant des
expropriations du fait du
passage
du Tramway rue Jean Jaurès et rue Anatole France n’a jamais été
calculé. Cela
augmentera
de façon très significative le coût du projet.
Enfin,
la fin de votre intervention évoque le courrier de Monsieur Serne,
Vice Président du Conseil
Régional
d’Ile-de-France avec des termes plus que désobligeant. Je vais
simplement vous lire la réponse
que
je lui ai faite :
«
Monsieur le Vice-président,
Je
fais suite à votre courrier du 16 novembre 2012 dont les termes me
surprennent.
En
effet, je vous confirme que lors de la réunion à Romainville en
septembre 2012 sur le projet de
prolongement
de la ligne 11 du métro, et alors que nous évoquions un certain
nombre de projets vous
avez
clairement indiqué « Faute de moyens, seuls les projets faisant
l’unanimité seront maintenus ».
Je
dois vous avouer, mais je pense que vous l’aurez remarqué, que de
nombreux regard se sont alors
tournés
vers moi, compte tenu de mon opposition au passage du tramway par la
rue Jean Jaurès.
Dès
la fin de la réunion, plusieurs participants sont venus me voir en
m’indiquant que vous aviez réouvert
la
voie pour un nouveau tracé.
Suite
à cette déclaration, j’ai donc adressé un courrier au STIF
demandant de réexaminer le dossier du
passage
du tramway par la plaine Ouest.
Suite
à cette déclaration, j’ai donc adressé un courrier au STIF
demandant de réexaminer le dossier du
passage
du tramway par la plaine Ouest.
Je
dois dire que la réception du dernier dossier du STIF concernant le
passage par la rue Jean Jaurès ne
fait
que me conforter dans cette position. Il est tout simplement
inacceptable et ne répond en rien tant à
mes
craintes (bien au contraire) qu’aux conditions posées en 2010 par
l’équipe municipale précédente
(PS,
verts, PC).
Enfin,
je m’étonne de vos propos qui tendent à imposer à un maire le
passage d’un mode de transport
lourd
sur sa commune, et je réfute bien entendu le terme de malhonnêteté
que vous employez à mon
égard.
Je vous rappelle que je ne suis pas opposé au tramway en tant que
tel. Je suis opposé à son
passage
par la rue Jean Jaurès.
Je
n’ose imaginer un instant que vous imposerez un parcours contre
l’avis du maire, de son équipe
municipale
élue en décembre 2010 avec 55% des suffrages et dont un des thèmes
de campagne était le
non
au passage du tramway par le centre ville.
Votre
prédécesseur, Monsieur MERY avait lui aussi déclaré que le
passage ne se ferait pas contre la
volonté
du maire.
Vous
comprendrez également que je ne peux sacrifier le coeur de ville de
Noisy pour satisfaire les maires
de
ROMAINVILLE et de MONTREUIL.
Quant
aux concertations, il aurait été bon de présenter de la même
manière les différents projets et
notamment
le côté financier auquel vous êtes si attaché. Le dernier rapport
du STIF montre que les
évaluations
des expropriations dans la rue Anatole France n’ont jamais été
faites et que dès lors la
comparaison
du coût entre les deux tracés a été (volontairement ?) biaisée.
Je
réitère mon opposition ferme et définitive au passage du tramway
par la rue Jean Jaurès et demande
l’ouverture
de l’étude par la Plaine Ouest (rue du Parc) avec un éventuel
débranchement à BOBIGNY,
Place
de la Libération.
Ayant
pu observer que votre courrier du 16 novembre dernier à mon
attention avait été repris par un blog
Noiséen,
vous comprendrez aisément que le parallélisme des formes m’amènera,
très probablement, à
dévoiler
le contenu de nos échanges, ce que je déplore d’ailleurs sur le
fond.
Je
vous prie d’agréer, Monsieur le Vice-président, l’expression de
mes considérations distinguées. »
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